Page 338 - Bulbul Hezar
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uns les autres, non comme enfants de l’intendant de mes
             jardins, auquel j’aurai l’obligation éternelle de vous avoir

             conservé la vie, mais comme les miens, sortis du sang des rois
             de Perse, dont je suis persuadé que vous soutiendrez bien la
             gloire. »
             Après que les deux princes et la princesse se furent embrassés
             mutuellement avec une satisfaction toute nouvelle, comme le
             sultan le souhaitait, le sultan se remit à table avec eux et se
             pressa de manger. Quand il eut achevé: « Mes enfants, dit-il,

             vous connaissez votre père en ma personne; demain je vous
             amènerai la sultane votre mère, préparez-vous à la recevoir. »


























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