Page 226 - Bulbul Hezar
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a princesse Parizade, après avoir remercié le derviche et
pris congé de lui, remonta à cheval. Elle jeta la boule, et elle la
suivit par le chemin qu’elle prit en roulant ; la boule continua
son roulement, et enfin elle s’arrêta au pied de la montagne. La
princesse mit pied à terre, elle se boucha les oreilles de coton,
et après qu’elle eut bien considéré le chemin qu’elle avait à
tenir pour arriver au haut de la montagne, elle commença à
monter d’un pas égal avec intrépidité. Elle entendit les voix, et
elle s’aperçut d’abord que le coton lui était d’un grand secours.
Plus elle avançait, plus les voix devenaient fortes et se
multipliaient, mais non pas à lui faire une impression capable de
la troubler. Elle entendit plusieurs sortes d’injures et de
railleries piquantes, par rapport à son sexe, qu’elle méprisa, et
dont elle ne fit que rire. « Je ne m’offense ni de vos injures ni
de vos railleries, disait-elle en elle-même ; dites encore pis, je
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