Page 128 - Bulbul Hezar
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a princesse Parizade avait l’esprit si fort occupé à retenir
             les enseignes que la dévote musulmane venait de lui donner de
             l’oiseau qui parlait, de l’arbre qui chantait et de l’eau jaune,
             qu’elle ne s’aperçut qu’elle était partie que quand elle voulut
             lui faire quelques demandes pour prendre d’elle un plus grand
             éclaircissement. Il lui semblait, en effet, que ce qu’elle venait

             d’entendre de sa bouche n’était pas suffisant pour ne pas
             s’exposer à entreprendre un voyage inutile. Elle ne voulut pas
             néanmoins envoyer après elle pour la faire revenir; mais elle fit
             un effort sur sa mémoire pour se rappeler tout ce qu’elle avait
             entendu et n’en rien oublier. Quand elle crut que rien ne lui
             était échappé, elle se fit un grand plaisir de penser à la
             satisfaction qu’elle aurait si elle pouvait venir à bout de
             posséder des choses si merveilleuses; mais la difficulté qu’elle y
             trouvait et la crainte de ne pas y réussir la plongeaient dans une

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