Page 340 - Bulbul Hezar
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jardins, auquel j’aurai l’obligation éternelle de vous avoir
conservé la vie, mais comme les miens, sortis du sang des rois
de Perse, dont je suis persuadé que vous soutiendrez bien la
gloire. »
Après que les deux princes et la princesse se furent embrassés
mutuellement avec une satisfaction toute nouvelle, comme le
sultan le souhaitait, le sultan se remit à table avec eux et se
pressa de manger. Quand il eut achevé : « Mes enfants, dit-il,
vous connaissez votre père en ma personne ; demain je vous
amènerai la sultane votre mère, préparez-vous à la recevoir. »
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