Page 284 - Bulbul Hezar
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e lendemain, les princes Bahman et Perviz retournèrent
à la chasse, et le sultan, d’aussi loin qu’il put se faire entendre,
leur demanda s’ils s’étaient souvenus de parler à leur sœur. Le
prince Bahman s’approcha, et lui dit : « Sire, Votre Majesté peut
disposer de nous, et nous sommes prêts à lui obéir : non-
seulement nous n’avons pas eu de peine à obtenir le
consentement de notre sœur, elle a même trouvé mauvais que
nous ayons eu cette déférence pour elle dans une chose qui était
de notre devoir à l’égard de Votre Majesté. Mais, sire, elle s’en
est rendue si digne que, si nous avons péché, nous espérons que
Votre Majesté nous le pardonnera. « Que cela ne vous inquiète
pas, reprit le sultan ; bien loin de trouver mauvais ce que vous
avez fait, je l’approuve si fort, que j’espère que vous aurez pour
ma personne la même déférence et le même attachement, pour
peu que j’aie de part dans votre _____
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