Page 18 - La Bella e la Bestia
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a pauvre Belle avait été bien affligée
d’abord de perdre sa fortune; mais elle
s’était dit à elle-même, « Quand je
pleurerai beaucoup, mes larmes ne me
rendront pas mon bien, il faut tâcher
d’être heureuse sans fortune ».
Quand ils furent arrivés à leur maison de
campagne, le marchand et ses trois fils
s’occupèrent à labourer la terre. La Belle se levait
à quatre heures du matin, et se dépêchait de
nettoyer la maison, et d’apprêter à dîner pour la
famille.
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